"Parcours Croisés" - Chapitre 11
Parcours croisés - Mardi
Chapitre 11
Martina
Jai appelé Véronique à plusieurs reprises, laissé des messages ; et rien, pas de réponse. Bertrand est au bureau tout laprès-midi et gère les clients, peu nombreux ; à croire que tout le monde se prépare au grand week-end de lascension : cest pourtant une bonne période dhabitude ! En tout cas, aujourdhui, cest calme
je ne vais pas mattarder au bureau
il fait un temps superbe et jaimerai bien profiter un peu du soleil. Alain ma appelé du supermarché pour avoir mon avis : il a trouvé des coussins et un parasol pour les lits-piscine que nous avions vus et voulait mon avis pour la couleur. Nous aurons même une table basse et des reposes-verres. Jai bien envie den profiter dès ce soir
Jai aidé Bertrand à changer laffichage en vitrine, modifié quelques fiches de présentations, préparé les photos et textes à passer dans le journal dannonces locales
15 heures 30
« au revoir tout le monde, à demain ! », je rentre. 20 minutes de route, et à moi le soleil !
En vérifiant mon protable, je vois que Véro ma passé un SMS :
- « 14h25 - sur la route appelle-moi B ».
B
bises ? baiser ?
- Allo ? bonjour ma belle, tétais où ?
-
- Ok, et là, tes où ?
-
- Eh ! tu vas passer à côté de chez nous ! tu tarrêtes ?
-
- Vers 17h, ok , tas ladresse exacte ?
sinon tappelle, et on te guide
-
- Daccord, je suis contente de te voir bientôt, à très vite ma belle, bisou
bye !
A lentré du village, je tourne à gauche : pharmacie ! Il me faut de la crème solaire, jaime pas les coups de soleil !
Je me gare à lombre de léglise, sur le trottoir, entre dans la pharmacie :
- Hey ! salut, toi ! tes malade, Annie ?
- Non, non, petit souci de rien du tout
tu rentres tôt, dis-moi !
- Fait trop beau pour rester au bureau. Jai envie de soleil ! et puis avec Alain à la maison, jai pas envie de traîner le soir
- Je lai vu en partant, il déchargeait des cartons
- On change nos lits-piscine, y en avait un de cassé !
- Sils sont aussi vieux que les miens
- Oui
enfin, on a voulu tester à deux sur le même hier soir
il a pas aimé !
- Me dis rien ! je veux pas savoir comment
- Madame ?
-
vas-y, cest à toi
Jai choisi une crème de protection et un lait après-soleil sur un présentoir et me suis rapprochée dAnnie.
- Sans ordonnance, cest tout ce que peux vous donner, et honnêtement
je ne suis pas très sûre du résultat
Annie a malgré tout pris la lotion et réglé.
- Tes à pied ? Je te ramènes, si tu veux
- Daccord. Je passe à la boulangerie et je reviens
Annie ma rejoint, et est montée dans ma voiture :
- Tu tes roulée dans lherbe ? tas des boutons ?
-
non
- Des ennuis ? je suis curieuse, pardonne-moi
- Jai des plaques rouges
sur les cuisses
- Oh ?
-
enfin en haut des cuisses
jai fait une bêtise
en mépilant
- Ah ! en effet, cest pas drôle ! Moi je fais avec des lingettes imprégnées de cire
-
mais avant, tu mets de la crème ?
ou tu rases
- Non plus maintenant, seulement les lingettes, je
je fais lintégral
cest plus facile
Je lui jette un coup dil. Elle rit, un peu gênée :
- Ouais, on a pas le même problème
- Jai pas très bien vu
mais, en effet
Nous éclatons de rire, et en arrivant devant la maison, avant de descendre de voiture, dun air de petite fille prise en faute :
- Je me suis rasée un peu
le maillot
je suis couverte de plaques rouges, ça boursouffle
cest un horreur ! timagines pas ce que ça fait moche !
Et nous éclatons à nouveau de rire en descendant de voiture.
- Salut les filles ! on peut savoir ce qui vous fait rire ?
Nous crions ensemble :
- NON !!!
à Alain en train décraser des cartons devant le garage.
Annie rentre chez elle pendant que jembrasse Alain :
- Tas déjà tout installé ?
- Oui, jai fini. Tu rentres de plus en plus tôt, toi ! Cest bien !
- Je pensais te surprendre sous la douche
- Eh ! pas tous les jours
Nous sommes allés sur la terrasse en faisant le tour de la maison :
- Waouh ! ça fait vachement bien ! On va pas les casser toute suite, ceux-là
sont jolis les coussins ! Cest bien ! Tas bien travaillé !
- Une récompense ?
-
plus tard
peut-être
Je suis allée dans la salle de bains, me suis entièrement déshabillée, mis culotte et soutien-gorge dans la corbeille de linge.
- ALAIN ! Jemmène un truc à Annie !
au fait, jai eu Véronique au téléphone, elle est dans le coin, elle sarrêtera en passant
vers 5 heures !
jy vais
Jétais pieds nus, et en tenue légère ; jai préféré enjamber le muret entre les jardins au lieu de faire le tour par la rue.
- ANNIE ! OUH OUH ! cest moi !
En contournant sa maison, jai aperçue Annie assise sur sa terrasse :
- Cest moi, jai retrouvé une crème que mavait donné mon dermato, ça irait sûrement mieux que ta lotion !
Elle est assise sur un lit-brouette, petites lunettes sur le nez, les seins à lair et en slip. En me voyant, elle a posée la notice de sa lotion sur ses genoux, et a resserré ses jambes. Elle a lair dune petite fille malheureuse, et en mapprochant je maperçois quelle a les yeux pleins de larmes :
- Je fais que des conneries
Je massois à côté delle et passe un bras sur ses épaules :
- Eh ! ça va ! ça va sarranger ! allez
cest rien
Elle a de tous petits seins avec un gros bout brun foncé. Elle ne sest même pas rendu compte de sa tenue ! ou elle sen fiche ? ça ne me gêne pas du tout, en tout cas
étonnant
on ne sest parlé quhier pour la première fois
- Allez, ça va aller
Je la secoue un peu, et pose une bise sur sa joue. Elle enlève ses lunettes, sessuie les yeux avec un mouchoir quelle tire dune boîte
elle a déjà dû pleurer avant que jarrive
- Allez, fais voir
Elle enlève la notice de ses genoux , la pose sur la table, et écarte un tout petit peu les jambes :
- OOOH ! la vaaaache !
Elle rit et sanglote en même temps :
-
je me suis pas ratée
hein ?
- Ah oui
tavais pas fait depuis longtemps, non ?
-
8 ans ? 9 ans ? chais plus
-
ah, daccord
Je pose une main sur son genou, lui écartant un peu plus les jambes.
-
bon
ya plus quà
Je me relève, tire le deuxième fauteuil face au sien, prends le tube de crème :
- Allez, assieds-toi au bord !
Elle pivote, sassoit au bord du fauteuil face à moi, genoux contre mon fauteuil. Je massois face à elle jambes de part et dautres des siennes :
- Allonges-toi !
allez, tinquiète pas ! je ferais doucement
allonges-toi
Elle sallonge sur le fauteuil, un bras replié sur les yeux, lautre sur ses seins :
-
et en plus je suis à moitié à poil
Je ris doucement :
- Javais remarqué
ils sont mignons, tes seins
-
déconnes pas
trop petits
-
moi je les trouve bien
Je soulève ses jambes lune après lautre, pose ses pieds sur mes genoux écartés :
- On joue au docteur ?
-
cest un peu ça, oui
attention , ça va être froid
tu me dis si je te fais mal
nhésites pas
je vais faire doucement
mais il faut que la crème pénètre bien
Je prends une noisette de crème de la main droite, du bout des doigts, et commence à étaler sur la cuisse, mon autre main posée sur son genou que je tiens écarté, jambe presque à plat.
Elle a des jambes fines, muscles dessinés, nerveuses : ça paye, le jogging ! et je vois et sens sous mes doigts le gros tendon qui descend du pubis sur la jambe. Je ne vois plus de trace de coup de soleil, et elle a déjà un hâle assez prononcé.
Je masse doucement, toujours du bout des doigts, sa cuisse, le pli de laine, le long du slip : la crème ne pénètre pas facilement. Je messuie la main avec un mouchoir, change de main pour faire lautre jambe :
-
ça va, jappuie pas trop ?
tu le dis, hein ?
-
cest bon
cest froid, ça fait du bien
Tas les mains douces
Elle a toujours un bras replié sur les yeux.
- Annie
faudrait que tu écartes ton slip
je peux pas mettre de crème partout
-
attends
Elle glisse ses doigts sous lélastique du slip et lécarte un peu, pas suffisamment pour que toutes les zones rouges soient visibles en même temps
-
Annie, ça va pas
si tu veux tu finis toute seule
ou si tu veux
Je pose mes deux mains sur ses hanches , les doigts sur lélastique de la taille du slip :
-
tu veux ?
Elle baisse le bras qui masquait son visage, me regarde, sérieuse, se mordant la lèvre inférieure
et se décide
soulève ses reins en prenant appui de ses pieds sur mes genoux , et repose un bras sur son visage, lautre main sur son ventre.
Je fais glisser doucement son slip, dabord sous ses fesses ,puis sur son ventre, l écartant au plus loin de sa peau. Elle repose ses fesses, serre les jambes et replie ses genoux pour je puisse lenlever complètement.
éclair noir de sa toison entre ses fesses
déjà entrevue hier matin
hier matin !
et elle est nue et ouverte devant moi
Jenduis de crème la zone de peau qui était cachée, très rouge elle aussi. Je sens sous mes doigts de petites pointes de poils quelle na pas suffisamment bien rasée, et puis elle a oublié quelques petits poils quil faudrait enlever à la pince à épiler
- Quand ça ira mieux, il faudrait arranger un peu
là et là
je lui indique les endroits en posant un doigt sur sa peau
Je continue en massant doucement le bord des lèvres de son sexe, partout où elle a rasé ; les lèvres suivent mes mouvements de bas en haut, ouvrant le sexe en se soulevant.
Sa toison est épaisse, mais les poils sont très fins, étonnamment doux sous mes doigts. Ce nétait pas prémédité du tout, mais la situation est
très troublante
et je sens depuis un moment une boule chaude au fond de mon ventre. Annie non plus nest pas insensible, jai surpris sous son bras une contraction du nez, sa bouche entrouverte et sa respiration plus rapide, sa main sur son ventre crispée en poing serré.
Je masse toujours, de deux doigts de chaque main, de chaque coté de sa fente qui sécarte quand je remonte, découvrant les petites lèvres toutes roses
quest-ce que jaimerais plonger mes doigts dans cette fente ! qui perle un peu, tout en haut
arrête
arrête ça
un peu
encore un peu
Jarrête, sans pouvoir mempêcher de poser ma main à plat, droit sur son sexe, flattant comme on passe une main sur les cheveux, pour rassurer.
Nous restons immobiles un instant, puis je prends sa main, la tire vers moi pour laider à se redresser. Elle glisse ses jambes entre les miennes et sassoit. Elle a les joues très rouges et je sens que les miennes nont rien à leur envier. Je baisse les yeux, mactive à messuyer les mains, boucher le pot de crème.
Je me gratte un peu la gorge, pas très sûre de ma voix :
-
tu devras en remettre ce soir avant de te coucher
et demain matin
tu verras, cest super !
Je me lève, lui mets le pot dans la main.
Elle se lève à son tour, entièrement nue face à moi, troublée, troublante, se met sur la pointe des pieds en sappuyant à mon bras et membrasse sur la joue :
-
merci
Je lui rends son baiser en caressant sa joue. Et en frôlant un de ses tétons du dos de lindex :
-
me raccompagne pas
Elle prend la main qui la effleurée, embrasse mes doigts, et me regarde partir.
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